Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mon potager carré
Archives
mon potager carré
28 août 2014

Les fournitures scolaires : un casse tête zéro déchet

Voilà bien longtemps que je n’ai pas remis mes mains sur mon clavier pour rédiger  un article sur mon blog. Voilà ce qu’il s’est passé. Cette année je me suis consacrée (en plus de tout le reste), à obtenir une licence professionnelle dans mon métier : le management de la relation client. Grace au cursus de la Validation des Acquis de l’Expérience, j’ai eu l’immense opportunité et le grand plaisir d’obtenir mon diplôme sur la base de mon expérience professionnelle. Quel plaisir ! Je suis assez fière de moi. Je n’en ai pas particulièrement besoin dans l’immédiat puisque j’ai un travail, en CDI, qui me plaît et chez un employeur pour qui j’aime travailler depuis plus de 13 ans. Mais ce diplôme représentait à la fois un défit personnelle et aussi une petite sécurité pour un avenir que nous ne connaissons pas, ni vous ni moi. Mais ne nous étalons pas sur ce sujet passionnant, mais sur ce qui nous rapproche dans ce blog : le potager en carré et le zéro déchet.

 

fournitures scolaire

Dans le domaine du zéro déchet, j’ai aujourd’hui envie de partager avec vous mon expérience d’actualité : la rentrée scolaire. Et oui mon presque 6 ans entre au CP, et avec cette étape arrive également celle des fournitures scolaires. Les années antérieurs, j’ai été très surprise des montants versés à l’occasion de l’allocation de rentrée scolaire, dont je ne profite pas personnellement (comme on dit Dieu merci) mais je me suis souvent demandé « la rentrée coûte t elle si cher ? ». Malgré des revenus corrects de mes parents, nous faisions des budgets sur tout : les vacances, les dépenses d’habillements, la nourriture, les sorties … Et les fournitures scolaires ne faisaient pas exception à la règle budgétaire. Malgré tout, je n’ai jamais eu le sentiment que ma mère se saignaient au quatre veines pour nous les acheter, ni que cela influaient sur notre rythme de vie : anticipait elle ? Economisait elle ? Non. Mais elle appliquait toutefois quelques règles bienveillantes au sujet des diverses fournitures :

1)   Elle les achetait autant qu’elle a pu sans notre présence, profitant de nos vacances chez notre grand-mère des Landes pour faire ses achats. Cela lui a évité bon nombre de comédies et de risque de déception devant un refus de tel ou tel article de notre marque préférée.

2)   Quand nous sommes devenues grandes (à partir du collège), nous avions le droit de faire ces achats avec elle, à une seule condition : le choix n’existait que pour une seule chose : l’agenda (qui pour nous était très très très très important).

3)   Elle prônait sans le savoir le principe fondamental du zéro déchet : réutiliser. Hors de question que nous achetions des babioles inutiles, a chaque fin d’année, nous devions faire l’inventaire de nos stocks de fournitures pour qu’elle réévalue les listes, et privilégier les articles réutilisables. Ainsi un cartable durait plusieurs années, tout comme la trousse, le compact, le matériel de géométrie ou la chemise à dessin, la flûte (qui passait de ma sœur à moi) etc.

4)   Acheter des articles de bonne qualité et sans marketing. Pas de cahier à l’effigie d’un héros ou d’une marque mais des cahiers claire fontaine et du papier canson…

5)   Le stylo plume était de rigueur à mon époque, et son côté réutilisable était appréciable. Mais nous jetions les cartouches à la poubelle quand elles étaient vides.

6)   Les manuels scolaires était achetés d’occasion et revendus à la librairie en fin de nos années Lycée.

7)   Nous utilisions des protèges cahiers réutilisables, mais en plastique.

8)   Nous achetions nos fournitures en grandes surface, donc avec des emballages, mais communes à nous deux, ainsi le tube de colle vendu par 2 ne nécessitait l’achat que d’un article. Aussi, elle prenait la liberté de prendre des cahiers de 90 pages quand l’année précédente nous n’avions pas consommé la moitié de notre cahier de tel matière (c’était plus léger à porter pour nous).

 

Forte de mes souvenirs, de ma démarche zéro déchet, de mon amour du commerce de proximité, et de la première liste de fournitures scolaires de mon fils, j’ai profité des vacances de mes enfants dans le sud chez mes parents pour acheter ses fournitures. Montée sur mon vélo, j’ai pris la direction de la papeterie de Rouen, rue du Gros Horloge, pour y faire mes emplettes. La charmante vendeuse a pris ma liste et nous avons parcouru les rayons. L’avantage des papeteries sont qu’elles fournissent juste ce dont on a besoin, et vendent en vrac, dans des bacs. Il suffit de choisir ce qu’il nous faut pas de superflux (un crayon HB et non un lot de 10 crayons, le carton autour de la gomme : inutile, le taille crayon compliqué : inutile, les lot de X ou Y : inutile etc). Les rares articles emballés dont j’avais besoin étaient : les crayons de couleurs et les feutres pour lesquels j’ai pris des emballages en cartons, et l’ardoise Velléda, aucune solution un emballage en plastique. Mais je compte bien que chacun d’eux dur sur plusieurs années.

Mes efforts ont été récompensé à la caisse : 22€. 

Le midi, je me suis rendue dans une maroquinerie pour lui acheté son cartable. Accompagnée de deux collègues expertes en achat de fournitures (leurs enfants étant plus grands), j’ai d’abord porté mon regard sur un cartable Tann’s, mais ai finalement acheté un cartable de marque Ikks, sur les conseils de la vendeuse qui m’a garantie sa grande rigidité : pas de plastique : que du cuir, du tissu, du métal et sa confection m’a paru de grande qualité … Les années parleront pour moi. J’ai appris récemment que les cartables de la marque Tann’s étaient fabriqué à 100% recyclés à partir de pastique de bouteille d’eau ; Un bel exemple de recyclage !! A conserver dans mon esprit pour les années suivantes.

Prix de ma petite folie de cartable : 61€

Enfin, il ne me manquait plus que les trousses. Je dis les, car il m’en fallait une pour les fournitures (crayon, taille crayon, gomme), une pour les crayons de couleur, une pour les feutres. Pour la trousse : j’ai pris un modèle en cuir, censé durer longtemps. Pour les deux autres, je les ai malheureusement acheté en plastique : car elles permettrons à mon fils de facilement trouver ses couleurs.

Prix des trousses : 7€

Au total, cette première rentrée à l’école élémentaire m’aura couté : 90€

L’an prochain, cela sera beaucoup moins, car je compte conservé : les trousses, les crayons et feutres, le cartable, le taille crayon, le tableau Velléda, le lutin, etc.

Au final, ce que je retiens de cette rentrée est qu’il est possible d’acheter autrement et seulement ce dont nous avons besoin grace au papeterie et maroquinerie. En privilégiant les articles en vrac et sans emballages, de marque espérons le de meilleure qualité, et en inculquant dès la primaire de faire attention à ses affaires.

Sur chacun de mes achats, j’ai bien entendu utilisé mon sac en tissu niché au fond de mon sac à main. Au final, je n’ai généré que 3 déchets : 1 sac en plastique (ardoise) et 2 cartons (feutres et crayons) que j’ai mis au recyclage.

Je suis assez fière de ce bilan, malgré les 2 trousses, le lutin et le taille crayon en plastique qui ne me conviennent pas trop.

Merci de me lire et à très bientôt

Karine

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 153 481
Publicité